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Calculer si un coup vaut la peine d’être payé ou pas

Dans bien des situations, le joueur de poker holdem est confronté au dilemme suivant : payer le prix qu’on lui demande pour tenter de toucher son tirage et remporter le pot, ou se coucher parce que le prix a payer coûte trop cher par rapport aux chances qu’il a de gagner ?
Dans cet article, je vais essayer de clarifier la notion de profitabilité d’un coup – en d’autres termes, nous allons voir comment déterminer s’il vaut la peine d’être payé ou pas.

Note : avant de vous lancer dans cet article, vous devriez avoir lu et intégré notre précédent article, Probabilités, cotes, statistiques, odds : calculer ses chances au poker holdem, sans quoi il risque fort de vous paraître bien compliqué et difficilement exploitable.
L’espérance de gain : êtes vous gagnant sur le long terme ?

Lorsque vous jouez une main au poker, vous avez X chances de la remporter, et Y risques de la perdre.
On exprime ces probabilités sous forme de cotes, qu’on écrit sous la forme

RISQUES : CHANCES

Mettons que pour une main donnée, votre cote soit de 3:1 : cela signifie que sur les 4 coups que vous aurez payés vous perdrez trois fois, et gagnerez une fois… en principe.
Sachant cela, il vaut donc mieux pour vous que la fois où vous gagnerez, vous gagniez suffisamment GROS pour que vos gains remboursent et dépassent la somme des coups payés pour finalement gagner.

Concrètement, cette notion se traduit par une simple confrontation entre

  • A : la taille du pot (ce que vous espérez gagner)
  • B : le prix à payer multiplié par le nombre d’essais total avant de gagner (le prix que ça va vous coûter avant de décrocher le jackpot)

Si A (le gain) est supérieur à B (le risque), alors tôt ou tard, ce que vous gagnerez couvrira largement les risques et les pertes que vous avez subis pour, finalement, remporter le pot.

Cette façon de penser fait appel à la notion d’Espérance de Gains (Expected Values, en anglais). La formule de l’EV (à retenir) est la suivante :

EV = [(chances en %) x POT] – (le prix à payer)

OU (formules strictement équivalentes)

EV = [POT x chances] – [100 x (le prix à payer)]

1. Si EV est négative, alors cela signifie que vos gains ne couvriront jamais vos “investissements” : vous payez à perte.
2. Si EV est nulle ou quasi égale à 0, on tient ce qu’on appelle un “fair bet” : lorsque vous gagnerez, vous rembourserez tout juste toutes les mises que vous avez dû faire pour gagner. Pour que le coup soit réellement intéressant, il faut peut être alors envisager de faire grimper le pot en raisant.
3. Si EV est positive, cela veut dire que lorsque vous gagnerez, vos gains dépasseront vos mises successives, et donc, que vous ferez du bénéfice.

Savoir calculer votre EV, et ne payer que lorsqu’elle est positive vous rend donc gagnant EN PRINCIPE.
A l’inverse, payer avec une EV négative fait de vous un perdant, condamné à voir sa cave s’évaporer, jamais réapprovisionnée suffisament par les maigres gains que vous ferez pour vous permettre de vous en sortir vraiment gagnant.

Il faut bien comprendre c’est un calcul qui ne prend sens que sur le long terme : vous pouvez très bien avoir une EV largement positive, payer, et perdre le coup. Prenez cela comme un incident, ou, pour les matheux, une interférence sur une courbe dont les oscillations (les accidents) s’amortissent sur le long terme, pour finir par tendre vers la ligne droite.

Rappel : l’article Probabilités, cotes, statistiques, odds : calculer ses chances au poker holdem aborde en détail comment calculer les probabilités d’une main, et donc, vos chances de gagner et de perdre.

Pot odds

Une autre façon populaire de déterminer si un coup est profitable ou non, est de raisonner en se basant sur la cote au pot, ou “pot odds”. Le pot odds est le rapport entre le pot et ce que vous devez payer pour voir.

Exemple : Imaginons que le pot soit de 20$, et que le joueur avant vous mise 5$.
Vous devrez donc payer 5$ pour – peut être – remporter un pot de 25$. On dit alors que le pot odds est de 25:5 – soit de 5:1.
Ce que ces 5:1 veulent dire, c’est “quand je gagnerai, je multiplierai ma mise par 5″.

D’après le principe d’Espérance de Gains que nous avons vu plus haut, il vous suffit alors d’observer la différence entre la cote au pot et votre cote à vous (vos odds, dont nous avons vu comment les calculer dans Probabilités, cotes, statistiques, odds : calculer ses chances au poker holdem).

  •   Si la cote au pot est supérieure à vos odds
    cela signifie que vos mises seront largement remboursée lorsque vous gagnerez : vous êtes gagnant sur le long terme
  • Si la cote au pot est égale à vos odds : “fair bet” : votre investissement sera remboursé, sans plus.
  • Si la cote au pot est inférieure à vos odds : la somme de vos mises ne sera pas couverte par le pot quand vous le remporterez : vous êtes perdant à terme, si vous jouez ce coup.

Exemple : Supposez qu’un ami vous propose de jouer à pile ou face.
Si vous gagnez, il vous donne 100$, et si vous perdez, vous lui devrez 1$.
A pile ou face, en admettant que le jeu ne soit pas truqué, vos chances sont de 50/50, soit une cote de 1:1.
En vertu de votre accord, 100$ de gains pour 1$ de mise, à chaque fois, le pot odds de la partie est de 100:1.

Votre espérance de gains, d’après la formule, est de 1/2 x 100 – 1, soit 49$.
Accepter de jouer vous rend donc virtuellement gagnant de 49$, sur le principe !

Sans aller jusqu’à calculer l’espérance de gains, on peut simplement se rendre compte que le pari est juteux, en confrontant vos odds (1:1) à la cote au pot : 100:1 est LARGEMENT supérieur à 1:1.

Un autre exemple, cette fois appliqué au poker holdem.
Mettons que vous ayez Q10 en mains et que le flop ait dévoilé [K J 2], sans possibilité de couleur.
Le pot est de 20$, et votre adversaire mise 5$, et maintenant, vous devez décider si vous payez ou pas.

Réfléchissez.

  • rentrer une quinte à la turn ou à la rivière se fait avec une cote de 2,3:1 (voir tableau des probabilités du poker holdem)
  • la cote au pot est de 25$ (à remporter) contre 5$ (à payer) soit 5:1.

Qu’est ce que ça veut dire ?
Ces données statistiques veulent dire que, turbulences mises à part, quand on aplatit bien les probas, qu’on raisonne sur le long terme, sur la “moyenne” :

  • gagner le pot va vous coûter 3,3 fois 5 dollars = 16,5$
  • et vous rapporter 1 fois 25 $

Le gain étant largement supérieur à l’investissement, vous êtes gagnant si vous payez – en principe.

Les cotes implicites

Il arrive parfois que les pot odds soient en votre défaveur.
Cependant, les esprits les plus afutés auront remarqués qu’on ne prend en compte que le pot ACTUEL, et non pas tel qu’il pourrait être à la fin du coup. En effet, le poker holdem comportant de nombreux tours de mise, vous devrez souvent extrapoler sur le pot final.
Or, si le pot actuel ne justifie pas de payer si cher, il se peut qu’en refaisant le calcul avec le pot final, les pot odds soient nettement plus intéressants.

Prendre en compte la valeur finale du pot, ou plutôt, ce qu’on prévoit qu’elle sera, c’est prendre en compte ce qu’on appelle les cotes implicites, ou “implied odds” : elles prennent en compte non seulement l’argent qui est déjà sur le tapis, mais celui qui sera probablement rajouté d’ici la fin du pot.

Exemple :
Dans l’exemple précédent, supposons que les odds étaient bonnes mais que la turn ne vous apporte pas l’As ou le 9 que vous attendiez. La même question se pose maintenant pour la river. Vos odds sont, là encore, d’environ 5:1.

Le pot est maintenant de 30$, nous sommes à la turn, et votre adversaire mise 15$.
Si vous voulez voir la river, vous devez payer 15$, pour remporter à 5:1 un pot de 60$, soit des pot odds de 4:1 : c’est trop cher par rapport au gain attendu, votre réflexe devrait être de vous coucher …
… A MOINS QUE …
… le pot à la river soit tel que les pot odds vous deviennent favorables.

Ce qui veut dire que payer les 15$ que réclame votre adversaire n’est un bon calcul QUE s’il mise assez à la rivière pour faire remonter vos pot odds. Mais de combien devra-t’il miser, exactement ?

Calcul : à l’heure actuel, votre pot odds est de 4:1. Pour que le risque mérite d’être pris, vous voulez que le pot odds dépasse le 5:1, ce qui n’est possible que si le montant du pot atteint

POT après mise de votre adversaire à la River = [odds] x [le prix à payer]

soit, dans votre cas, un montant de 5 x 15 = 75$.

Ce calcul vous apprend que si votre adversaire porte le pot à 75$ en misant 15$ ou plus à la River, le pot odds justifiera que vous preniez le risque de payer. Par conséquent, si ce que vous savez de votre adversaire vous laisse à penser que :

  • votre main peut le battre grâce à la River
  • et qu’il va miser 15$ ou plus à la rivière

… alors vous pouvez vous permettre de payer les 15$ qu’il vous réclame maintenant.

Attention !

  1. Raisonner sur les implied odds nécessite un flair suffisament aiguisé pour pouvoir prévoir sans vous tromper si votre adversaire va miser encore davantage, et ce, à quelle hauteur.
  2. Ne faites pas aveuglément confiance à ces calculs : ayez le bon sens de vous coucher si, malgré des cotes encourageantes, vous avez de bonnes raisons de penser que votre adversaire détient une main plus forte que la vôtre.

Que les cotes au pot, expressed ou implicites, soient bonnes ou pas, si votre adversaire a touché son full, peu importe combien il misera par la suite, et peu importe vos chances de toucher votre couleur : la seule chose à faire est de vous coucher.

Ces calculs deviennent bancales dès lors que vous êtes drawing dead, alors gardez les yeux ouverts et la tête froide.

Pousser votre adversaire à se coucher en rendant le coup impayable

Vous comprenez maintenant que PLUS vous jouerez agressif, en faisant de grosses relances, rendant le coup impossible à payer par vos adversaires, au regard de leurs (faibles) chances d’améliorer leur main, plus vous les poussez à se coucher.
Tout est relatif en effet : plus le prix à payer est écrasant, plus vos adversaires trouveront que leurs chances d’améliorations sont trop faibles pour justifier un call. En le forçant à payer cher, vous décotez donc sa main, qui devient d’un coup trop fragile.

=> Une main dont les odds sont à 5:1 (1 chance sur 6 d’améliorer) est sans intérêt lorsque le call est tel que la cote au pot passe à 2:1 : payer la moitié du pot parait cher payé à votre adversaire, lorsqu’il n’a qu’une chance sur 6 de gagner.

Sachez en tirer profit
Oui mais

Vous pourriez être tenté de rétorquer que tout le monde ne fait pas ces calculs si complexes, et que, par conséquent, certains de vos adversaires peuvent ne pas percevoir la “cherté” du pot par rapport à leurs odds … et donc, rester insensibles à vos raises…

Mais bien sûr que si, ils restent sensibles au prix démesuré, à plus forte raison que leur main est improbable !

Tous les joueurs de poker évaluent le potentiel de leur main et le confrontent au prix à payer, et se demandent “est-ce que ça vaut le coup de tenter ?”. Nous évaluons-tous le prix à payer par rapport aux chances de gagner tel que nous le percevons… et plus le prix est élevé, plus nous sommes enclins à nous coucher : c’est la façon instinctive de mesurer son espérance de gains.
Scoop : méfiance, les inconscients sont dangereux

La seule chose qui puisse changer d’un joueur à l’autre, c’est sa faculté à évaluer ses chances de gagner.
Un débutant un peu crétin est dangereux parce qu’il n’évaluera pas correctement l’ampleur écrasante des chances qu’il a de perdre, et il ne saura donc pas voir quand il paye “trop cher” par rapport à ses (maigres) chances : il sera donc capable de payer n’importe quelle relance avec tout et n’importe quoi.

C’est en cela que les abrutis deviennent dangereux : en payant plus, ils s’exposent davantage aux tirages chanceux, méfiance donc : à moins de savoir COMBIEN vous devez relancer (en général, gros) pour ENFIN le coucher, ne vous mesurez pas à un abruti à moins d’avoir un monstre en mains.

Et dites vous que si ce mec joue n’importe comment, sa chance insolente ne durera pas, tôt ou tard les probas se rétablissent et un douloureux retour à la moyenne s’opère pour lui. Et si c’est vous qui lui reprenez son stack chanceusement gagné, tant mieux 🙂

Les seuls joueurs qui RESTENT gagnants sur le long terme sont ceux qui savent mesurer les risques qu’ils prennent, et ceux qui savent manier le levier des cotes pour les rendre plus favorables… tout en sachant les respecter et se coucher quand elles sont en leur défaveur.

Et qu’en est-il du bitcasino pour se détendre ?

Une chose est sûre, après une grosse session de poker en ligne de plusieurs heures, il est important de se changer les idées pour d’une part récupérer et d’autre part s’amuser un peu. Avec l’avènement de la technologie blockchain et des cryptomonnaies en général, nombreux sont ceux qui ont amassé avec les années un petit pécule financier. Il ne s’agir pas de milliards d’euros bien sûr, mais juste une petite somme sur un portefeuille virtuel qui ne sert strictement à rien en l’état. Alors pourquoi ne pas les metrre sur un compte de casino en ligne qui n’accepte que les cryptos ? Ce ne coûtera au final vraiment pas grand chose, ça peut être divertissant et pourquoi pas ça peut ramener gros. Donc pour tenter sa chance à petit frais, il suffit de commencer en suivant ce lien : cliquez ici.

 

Poker Antoine Saout

Faut-il relancer à tapis à tort et à travers ?????

Récemment, j’ai retrouvé un vieil article de Card Player, où il était question de cette nouvelle tendance chez les joueurs à faire « all-in » à tort et à travers avant le flop. L’article était signé du grand « Poker Pundit » Andy Glazer, qui a été probablement le plus grand chroniqueur spécialisé de l’histoire du poker.

Il ne fait pas de doute que ces joueurs-là posent quelques problèmes aux joueurs plus « classiques », surtout ceux qui ne trouvent pas comment s’adapter à ces empêcheurs de bluffer en rond, ces joueurs impudents qui transforment nettement le paysage du poker de tournoi.

Il faut reconnaître que si vous posez la question autour de vous, vous remarquerez que la stratégie de ces joueurs ne passe pas pour être spécialement sophistiquée. Généralement, ces joueurs sont vus comme ne connaissant qu’une seule enchère, celle du « all-in », et comme devant être chanceux pour pouvoir s’en sortir car ce ne seraient pas de fins joueurs.

Pour ce qui me concerne, c’est aussi ce que pensent les joueurs de ma façon de jouer propre quand je me trouve à une table d’Omaha pot limit. Mes adversaires estiment depuis des années qu’une part de stratégie gagnante (garder un petit tapis, sous-jouer mes belles mains pour laisser les agressifs faire le boulot, garder des suiveurs en milieu de parole et surrelancer all-in avant le flop ou au flop) n’a rien à voir avec le « vrai » poker et que les bons joueurs ne jouent jamais comme cela. Après tout, les gens qui jouent bien sont supposés essayer de couvrir tous les joueurs de la table avec leur tapis de façon à les casser d’un coup en relançant à fond, par exemple en semi-bluffant.

L’argument principal de ces critiques est que j’adopte une stratégie simpliste et sans finesse puisque je ne connais qu’une seule relance : le all-in. Entre parenthèses,il y a quand même quelques différences entre cette stratégie appliquée aux cash games et au x tournois. Le cash-games est traité aujourd’hui et je parlerai des tournois dans un prochain article.

En tout cas, j’aimerais dire que ces critiques se mettent le doigt dans l’oeil et que cette stratégie qui paraît taillée à la serpe exige beaucoup plus de critères avancés qu’ils semblent le croire. Mais je conviens que, sur le fond, ils ont raison. Même si vous êtes le meilleur joueur de votre spécialité, vous êtes bien plus à l’aise avec un gros tapis pour essayer de prendre l’avantage maximum grâce à votre plus grande expérience du jeu. Mais si vous pensez que vous n’êtes pas vraiment meilleur que vos adversaires, comme quand vous affrontez de grands joueurs ou des joueurs réputés pour leur expérience – dont la seule faiblesse est apparemment de sur-jouer quelques mains -, cette stratégie que j’utilise depuis des années avec succès peut être très utile pour obtenir des résultats de premier ordre quand le camp adverse est évolué. Ce petit tapis que je gère ainsi selon la stratégie du all-in possède plusieurs avantages sur le style de jeu « normal » :

  • Vous maximisez votre espérance de gain dans les coups que vous gagnez. Car comme vous ferez all-in une fois que vos adversaires ne pourront plus vous battre (par exemple, quand vous toucherez le full max au flop ou la couleur max alors qu’ils tentent une combinaison inférieure), ils auront contribué à plus grande hauteur que si vous aviez ouvert plus bas.
  • Si vous avez des joueurs très agressifs à votre gauche, vous pouvez construire des pots énormes avec plusieurs adversaires avant le flop ou au flop. A chaque fois que vous avez la meilleure main ou le meilleur tirage vous souhaitez bien sûr avoir le plus possible d’adversaires – là encore pour augmenter votre espérance de gain. En fait, si vous prenez les bonnes décisions ici, vous pouvez tripler ou quadrupler votre petit tapis en un seul coup, ce qui vous fait déjà un joli tapis. Et avec un joli tapis, le mieux que vous puissez faire est de le doubler en gagnant un tête à tête.
  • Vous risquez peu pour gagner gros car l’approche avec un gros tapis est toujours risquée : si vos adversaires triomphent de vous sur un gros pot ou simplement si vous commettez une erreur, tout votre tapis peut s’envoler.
  • L’approche avec un petit tapis tend à faire durer les parties plus longtemps parce que la totalité du tapis du joueur faible ne sera pas exposée tout le temps. Si un bon joueur avec un gros tapis prend le tapis d’un joueur faible, c’est souvent « game over » car le joueur faible n’a plus d’argent. Pour les autres bons joueurs de la table aussi car il n’y a plus « d’argent facile » à gagner. A moins que vous jouiez à un endroit où les pots sont multi-relancés à des niveaux de tapis que vous aimez jouer, c’est un facteur qui ne doit pas être sous-estimé pour faire durer plus longtemps les parties. Inversement, si un joueur faible ou moyen arrive à encaisser par pur hasard le tapis d’un joueur fort, il peut décider de se lever et de quitter les lieux, alors que si les tapis étaient moins gros, il pourrait décider de rester.
  • Si vous adoptez et utilisez correctement mon approche du style de jeu avec petit tapis, vous devez essayer de participer à des pots avec plusieurs adversaires avant le flop ou au flop et faire votre embuscade par check & raise à chaque fois que vous avez une bonne main, et parfois même quand vous essayez juste de « flamber » avec les autres. De toute façon, sauf si vous êtes un joueur serré, vous avez intérêt à participer à des coups avec plusieurs adversaires, donc où le facteur chance pure est relativement élevé. Cela signifie que vous donnez aux joueurs faibles une possibilité de l’emporter grâce à la chance; si ce type de coups n’existait pas, les joueurs faibles ne viendraient plus jouer et il n’y aurait plus de partie de poker. Mais quand ce même joueur faible possède un gros tapis et s’il affronte un joueur fort plus riche que lui en jetons, il aura peu de chance de gagner à court terme, surtout si l’adversaire meilleur que lui a aussi l’avantage de la position – ce qui sera probablement le cas souvent, car le bon joueur aura été assez malin pour se déplacer en temps utile pour obtenir cet avantage de la position.
  • En faisant all-in tôt dans le coup, vous ne pouvez pas être bluffé à cause des tableaux menaçants, ou ouvrir au flop ou à la turn ou quand la river vous fait max. Cela signifie que ce faisant, vous ne passerez quasiment jamais la main gagnante au final. En fait, il est probable que vous utilisiez cette stratégie à votre avantage car un des joueurs restants peut vous servir de « protection » et éjecter un adversaire du coup, un adversaire qui aurait peut-être gagné grâce aux cartes suivantes.

Quelques mots en conclusion

Que l’on ne se méprenne pas : je n’ai jamais dit que les joueurs qui n’adoptaient pas ma stratégie all-in étaient mauvais. C’est même le contraire, en fait. Les personnes qui l’adoptent et l’utilisent correctement ne doivent pas être sous-estimées ni regardées avec dédain. Souvent, ces spécialistes du all-in ont une bonne raison de le faire, surtout quand ils affrontent des joueurs affûtés car c’est une excellente contre-attaque aux finesses déployées par eux. En utilisant « mon » approche, vous pouvez les pousser dans leurs retranchements et vous éviterez d’être éliminé à la turn ou à la river. Bien sûr, c’est une façon de jouer qui paraît simpliste, mais cela ne signifie pas qu’elle soit perdante ni peu rentable, au contraire.

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Bien débuter au hold’em !

(article de référence très complet, traduit depuis un article de Lou Krieger)

Cette série cible les joueurs de Hold’em débutant. Le but est d’introduire de nouveaux joueurs à ce jeu excitant et leurs donner une assez bonne formation pour les rendre confortables à jouer du poker de casino.

Le Texas Hold’em est parmi les variantes les plus populaires jouées dans les salles de poker de casinos. Bien que jouer d’une façon experte demande une grande habileté, le Hold’em s’apprend facilement et donne l’illusion d’être simple. C’est un jeu subtil et complexe, joué typiquement avec neuf ou 10 joueurs par table, et est plus rapide, et plus rempli d’action que le stud. Le Texas Hold’em est également la variante de poker croissant le plus rapidement dans le monde, et c’est cette variante qui est utilisée pour déterminer le champion du monde à la Coupe du Monde de Poker.

Dans cette série, je vais vous présenter un bref cours de Texas Hold’em destiné aux joueurs débutants. Vous ne serez pas un expert à la conclusion de cette série, mais vous aurez assez d’information pour vous permettre de tenir votre bout dans la plupart des parties de basses limites.

SI VOUS N’AVEZ JAMAIS JOUÉ AU HOLD’EM

Bien que le Hold’em puisse ressembler au stud à sept cartes, c’est un jeu bien différent. Parce que les joueurs de Hold’em forment la meilleure main de poker en combinant des cartes communes au centre de la table avec deux cartes cachées qui sont seulement à eux, c’est plus difficile pour un adversaire de tirer que dans un jeu comme le stud à sept cartes. Par exemple, si l’on vous donne une paire de valet et que votre adversaire détient une paire de neuf, la présence d’une paire de cinq parmi les cartes communes vous donne chacun deux paires. À moins que l’un des cinq ait permis à un autre joueur de compléter une suite, le seul joueur aidé par cette paire de cinq serait un joueur assez chanceux d’avoir un autre cinq dans sa main.

LES MISES DE BLINDS

Avant que les cartes soient données, les deux premiers joueurs à la gauche de la position du donneur doivent poster les mises de blind, qui sont utilisées au lieu d’ante pour inciter de l’action. Dans une partie de Hold’em 10$-20$, les blinds sont généralement de 5$ et 10$. Chaque blind est considéré actif. Parce que les blinds représentent une mise forcée, chacun des blinds peuvent relancer (mais seulement à la première tournée) quand l’enchère a fait le tour de la table et c’est à leur tour d’agir.

Contrairement au stud, où la position est déterminée par les cartes visibles, le joueur ayant le bouton agit le dernier à chacune des tournées de mise, à l’exception de la première.

LA DONNE ET LA STRUCTURE DE MISE

Deux cartes sont données face vers le bas à chaque joueur et il y a une tournée d’enchère. Dans la première tournée, les joueurs peuvent soit égaliser ou relancer la mise du blind, ou bien coucher leurs mains. La plupart des casinos permettent une mise et trois ou quatre relances par tournée d’enchère, avec une exception. Lorsque seulement deux joueurs contestent le pot, il n’y a pas de limite sur le nombre de relances permises. Quand la première tournée d’enchère est complétée, trois cartes communes,- appelées le flop – sont tournées face vers le haut au centre de la table. Il suit alors une autre tournée d’enchère. Pendant cette tournée et à chaque tournée successive, les joueurs peuvent passer (checker) ou miser si personne n’a misé quand c’est à leur tour d’agir. S’il y a une mise, par contre, les joueurs ne peuvent plus passer. Une fois confrontés à une mise, les joueurs peuvent se coucher, égaliser, relancer ou re-relancer.

UNE QUATRIÈME CARTE COMMUNE

Appelée le tournant, est ensuite retournée. Il y a une autre tournée d’enchère. Ensuite, la cinquième et dernière carte commune – connue sous le nom de rivière – est placée au centre de la table, suivi de la dernière tournée d’enchère. La meilleure main de cinq cartes utilisant n’importe quelle combinaison des deux cartes privées d’un joueur et des cinq cartes communes est la main gagnante.

C’est tout ce qu’il y a sur le déroulement du jeu. Cependant, parmi cette simplicité se trouve une élégance et un raffinement qui fait du Texas Hold’em la variante de poker la plus populaire dans le monde.

SAVOIR QUAND LES GARDER ET QUAND LES COUCHER

Bien que le Hold’em est excitant, exaltant, et agréable, vous devriez en savoir un peu avant de plonger et sortir votre argent même si c’est la partie avec la limite la plus basse de la maison. Voici quelques renseignements que j’aurais aimé connaître quand j’ai fait la transition du stud à sept cartes au Texas Hold’em.

LE HOLD’EM RESSEMBLE AU STUD, MAIS SE JOUE DIFFÉREMMENT

Avec un total de sept cartes, et certaines tournées face vers le haut et d’autres vers le bas, le Hold’em ressemble au stud à sept cartes. Mais cette similarité futile n’est qu’une analogie du genre « ça goûte comme du poulet ». Une différence majeure est que 71% de votre main est défini sur le flop. Ce qui en résulte est que vos meilleures valeurs au Hold’em sont établies tôt; vous pourrez voir 71% de votre main pour une seule tournée d’enchère. Rester pour le tournant ou la rivière demande que vous ayez une main solide, un tirage à une main potentiellement gagnante, ou bien une bonne raison de croire que miser sur une tournée future pourrait faire coucher votre adversaire. Parce qu’il n’y a que deux cartes additionnelles données après le flop, et parce que les cinq cartes communes jouent dans les mains de chacun, il y a moins de tirage au Hold’em qu’au stud.

LES DEUX PREMIÈRES CARTES SONT CRITIQUES

Vous entendrez souvent certains joueurs dire que n’importe quelles deux cartes peuvent gagner. Bien que c’est vrai à la base, il reste que ça ne mène pas très loin. La vérité est ceci : bien que n’importe quelles deux cartes peuvent gagner, elles ne gagneront pas assez souvent pour justifier de les jouer. Comme dans toutes les formes de poker, vous devez avoir des standards de départ. Les joueurs n’ayant pas de standards ont le pire trop souvent.

POSITION, POSITION, POSITION

Il existe un vieux dicton dans le domaine de l’immobilier qui dit que les trois caractéristiques d’une propriété sont « l’emplacement, l’emplacement et l’emplacement ». Au Hold’em, c’est la position, la position et la position. C’est tellement important que certaines mains qui ne peuvent être jouées profitablement à partir de positions hâtives, sont des mains avec lesquelles vous voudrez peut-être relancer quand vous êtes dernier à parler. Dans une partie typique à neuf joueurs, la position hâtive inclue les blinds et les deux joueurs à leur gauche. Les cinquième, sixième et septième joueurs à parler sont dans les positions intermédiaires, et les huitième et neuvième joueurs sont en position tardive.

LE FLOP DEVRAIT COMPLÉTER VOTRE MAIN

Peu importe comment belles vos deux premières cartes peuvent sembler être, un flop défavorable peut les rendre sans valeur. Un concept clé est que le flop doit compléter votre main. Si le flop ne solidifie pas votre main ou n’offre pas un tirage à une main très forte, vous devriez probablement la laisser aller. Supposons que vous avez appelé sur la première tournée d’enchère avec et le flop est . Vous n’avez pas une main forte en ce moment. Par contre, ce que vous avez est un potentiel extrêmement grand. Si un autre carreau tombe sur le tournant ou la rivière, vous faîtes une couleur, pas n’importe quelle couleur, ne vous en déplaise, mais la meilleure couleur possible, puisque votre as empêche quiconque d’en faire une plus élevée. Même si vous ne faîtes pas une couleur, mais attrapez un valet ou un as à la place, cela pourrait être suffisant pour gagner le pot.

AU-DELÀ DU FLOP

Comme règle générale, vous ne devriez pas continuer au-delà du flop sans une bonne paire et une bonne carte de côté ou acolyte, ou un tirage à la suite ou à la couleur avec au moins deux adversaires pour faire en sorte que le pot est assez gros pour en valoir la peine.

LA TEXTURE DE LA PARTIE

La relative agressivité ou passivité exprimée par les joueurs est également important pour déterminer d’en appeler des mises ou relances. Un sens pour la texture de la partie et comment cela devrait influencer votre jeu peut-être obtenu seulement avec expérience. Dans l’absence de cette expérience, soyez prudent. Ça coûte moins cher. Pour avoir du succès au Hold’em, vous devez être patient, faire attention à la position et vous consoler dans le fait que les bonnes mains sont moins souvent tirées que les meilleures mains au stud à sept cartes.

HOL’DEM EN PROFONDEUR

Bien qu’il y ait littéralement des millions de combinaisons de mains de poker, au Hold’em, il n’y a que 169 combinaisons de départ comprenant deux cartes. Bien sûr, ce nombre implique qu’une main comme est équivalente à . Si trois carreaux apparaissent sur le flop, le serait d’une beaucoup plus grande valeur que . Mais le futur ne peut être prédit ni contrôlé, donc ces deux mains ont une valeur identique avant le flop.

LES MAINS DE DÉPART

Chacune de ces 169 combinaisons de départ entre dans seulement cinq catégories uniques: les paires, les connecteurs, les brèches, les connecteurs assorties ou les brèches assorties. C’est tout. Cinq catégories. C’est tout ce que vous avez à retenir. Si vous ne recevez pas une paire, vos cartes seront soit assorties ou non-assorties. Elles peuvent aussi être connectées ou avec une brèche. Des exemples de connecteurs sont , et . Des brèches peuvent avoir un trou de une, deux, trois cartes ou plus, et inclus des mains comme , , ou .

LES PETITES BRÈCHES FONT PLUS DE SUITES

Règle générale, plus la brèche est petite, plus c’est facile de faire une suite. Supposons que vous détenez 10-6. Votre seule possibilité de suite est 9-8-7. Mais si vous détenez 10-9, vous pouvez faire une suite avec K-Q-J, Q-J-8, J-8-7 et 8-7-6. Comme pour toute règle, il y a des exceptions. Une main comme A-K peut seulement faire une suite. Ça lui prend Q-J-T. Un A-2 est dans le même bateau et nécessite un 5-4-3. Bien qu’elles soient connectées, ces mains peuvent faire une suite seulement, parce qu’elles sont aux extrémités de la gamme.

MAINS JOUABLES EN PREMIÈRES POSITIONS

Paires:  à

Assorties: as avec un roi, reine, valet ou un 10 – roi avec une reine, valet ou un 10 – reine avec un valet ou un 10 – valet avec un 10 ou un 9 – 10 avec un 9

Non-assorties: as avec un roi, reine, valet ou 10 – roi avec une reine, valet ou un 10 – reine avec un valet

Lorsque vous êtes le cinquième, sixième ou septième joueur à parler, vous êtes en position intermédiaire et pouvez jouer des plus petites paires tel que des six et des cinq. Vous pouvez également ajouter 10 mains assorties additionnelles et quatre combinaisons non-assorties à votre répertoire de mains jouables si le pot n’a pas été relancé.

MAINS JOUABLES EN POSITIONS INTERMÉDIAIRES

Paires: et

Assorties: as avec un 9, 8, 7 ou 6 – roi avec un 9 – reine avec un 9 ou un 8 – valet avec un 8 – 10 avec un 8 – 9 avec un 8

Non-assorties: roi avec un 10 – reine avec un valet ou un 10 – valet avec un 10

En dernières positions, vous avez l’avantage de parler le dernier ou avant-dernier. Ce qui a pour résultat que vous pouvez ajouter une variété de mains à votre arsenal. La plupart sont des spéciaux à bon prix qui devraient être joués seulement si le pot n’a pas été relancé. De plus, vous devrez avoir assez de discipline pour les laisser aller si le flop ne donne rien de moins qu’une abondance de cartes amicales.

MAINS JOUABLES EN DERNIÈRES POSITIONS

Paires: , et

Assorties: as avec un 5, 4, 3 ou 2 – roi avec un 8, 7, 6, 5, 4, 3 ou 2 – valet avec un 7 – 10 avec un 7 – 9 avec un 7 ou 6 – 8 avec un 7 ou 6 – 7 avec un 6 ou 5 – 6 avec un 5 – 5 avec un 4

Non-assorties: roi avec un 9 – reine avec un 9 – valet avec un 9 ou 8 – 10 avec un 9 ou 8 – 9 avec un 8 ou 7 – 8 avec un 7

Si vous êtes débutant à ce jeu, avez joué sans discrimination, ou avez une philosophie que n’importe quelles deux cartes peuvent gagner, vous pourriez croire que ces recommandations sont trop serrées. Elles ne le sont pas. En fait, elles sont un peu lâches.

Une main comme , bien que jouable, est lamentable pour une main de Hold’em. Si vous floppez un roi et qu’il y a une bonne action, c’est assez apparent que quelqu’un d’autre a un roi avec un acolyte plus gros que la vôtre. Si vous floppez un deux, vous vous êtes garanti la plus basse paire du tableau. Même si vous êtes incroyablement chanceux et floppez une couleur, il n’y a pas d’assurance qu’elle est la meilleure couleur. Le meilleur flop que vous pouvez espérer est quelque chose comme Ac 2h 2s, lequel vous donne trois deux avec un bon acolyte. Vous avez également un tirage de couleur par derrière et – ce qui est plus important – un as sur le tableau garanti un appel ou deux de n’importe quel adversaire qui détient un as. Tout de même, et beaucoup d’autres mais jouables en position tardive sont vulnérables dans plusieurs directions, et cela prend une certaine habileté pour naviguer à travers les eaux boueuses d’un pot de Hold’em dans un canot chancelant comme celui-ci.

VOUS ÊTES RELANCÉ

Si le pot a été relancé avant que ce soit votre tour d’agir, vous devez resserrer significativement les mains que vous jouez. Des joueurs perspicaces pourraient relancer avec presque tout en position tardive si personne n’est dans le pot à l’exception des blinds, mais si un joueur relance à partie d’une position hâtive, donnez-lui crédit pour une bonne main et couchez toutes les mains sauf les plus fortes. Souvenez-vous que vous avez besoin d’une main plus forte pour égaliser une relance que pour en instiguer une. Après tout, si vous relancez, vos adversaires pourraient se coucher, vous permettant de gagner les blinds par défaut. Si vous en appelez d’une relance, vous devez donner crédit à votre adversaire, et vous ne devriez en appeler seulement si vous croyez que votre main est encore plus forte.

LORSQU’UN JOUEUR RELANCE APRÈS QUE VOUS AYEZ SUIVI

Lorsqu’un adversaire relance après que vous ayez appelé, vous êtes essentiellement engagé à appeler sa relance, voir le flop, et ensuite décider de la meilleure marche à suivre. Mais lorsque vous appelez pour ensuite être relancé et re-relancé par un troisième adversaire, vous devriez jeter votre main à moins qu’elle soit extrêmement forte. Supposons que vous ayez égalisé avec une main telle que . Ce n’est pas parce que cette main peut être jouable dans une partie docile que vous devez la jouer. La façon idéale de jouer des mains spéculatives comme celle-ci est d’une position tardive, avec un nombre élevé d’adversaires, et dans un pot qui n’a pas été relancé. Dans ces cas, une telle main en vaut le coup. Après tout, vous pouvez toujours la jeter si le flop est non favorable.

Quand devriez-vous relancer ? Le Hold’em est un jeu qui demande d’être agressif ainsi que sélectif. Vous ne pouvez pas gagner à long terme en égalisant passivement. Vous devez instiguer votre part de relances, et voici quelques mains qui peuvent être relancées. Vous pouvez toujours relancer avec une paire d’as, de rois, de reines, de valets ou de dix. En fait, si quelqu’un a relancé devant vous et que vous avez une paire d’as, de rois ou de reines, allez-y et re-relancez. Vous avez probablement la meilleure main de toute façon. Re-relancer protège votre main en limitant le champ, ce qui minimise les chances que quelqu’un soit chanceux sur le flop. Vous pouvez aussi relancer quand vous détenez un as assorti d’un roi, d’une reine ou d’un valet, ou d’un roi assorti d’une reine. Si vos cartes sont non-assorties, vous pouvez relancer quand vous détenez un as avec un roi ou une reine, ou un roi avec une reine. Si vous êtes dans une position tardive et personne n’a égalisé les blinds, vous pouvez relancer avec n’importe quelle paire, un as avec n’importe quel acolyte, un roi avec une reine, un valet, un 10 ou un 9. Lorsque vous relancer dans cette situation, vous espérer que les blinds – qui sont, après tout, des mains aléatoires – se couchent. Mais même s’ils jouent, votre as ou roi sera probablement la meilleure main si personne ne s’améliore.

JEU SUR LE FLOP

Les moments précis sont cristallisés dans le temps, capturé à jamais dans la mémoire, imprimé dans le conscient, jamais oubliés. Tel Armstrong marchant sur la lune, et le premier coup de circuit que vous avez frappé dans les petites ligues, ces moments magiques ont défini la façon dont vous percevez et valorisez le monde qui vous entoure. Le Hold’em aussi a son moment précis, et c’est le flop. Au contraire du stud à sept cartes, dans lequel chaque carte qui suit à votre main de départ sont distribuées une par une parsemées de tournées d’enchères, lorsque vous voyez le flop au Hold’em, vous regardez à cinq-septième de votre main. C’est 71% de votre main, et le coût est seulement une seule tournée d’enchères. Les implications de ceci devraient être très claires : Si le flop ne complète pas votre main, c’est terminé. Jouer des mains non-favorites après le flop est une manière certaine de perdre de l’argent. Après le flop, la relation entre les mises et les cartes à venir est inversée. À ce moment, vous aurez à dépenser 83% du coût potentiel de la main pour les 29% restant de la main!

COMPLÉTER SA MAIN OU LA COUCHER

C’est ça le concept. Compléter sa main peut prendre l’une de trois formes : Le flop complète votre main parce qu’il l’améliore; il offre un tirage qui devrait bien payer si vous frappez; ou vous avez une grosse paire avant le flop. Si vous n’améliorez pas à une grosse main ou un tirage avec un bon potentiel d’être payé, sauvez-vous, et ce immédiatement.

LES FLOPS QUE VOUS ALLEZ AIMER

La plupart du temps, vous n’aimerez pas le flop, mais il y aura ces rares moments où il vous ira comme un gant. Quand vous serez assez chanceux de flopper une suite de couleur, un carré, une main pleine ou la meilleure couleur, votre inquiétude majeure ne sera pas si vous allez gagner, mais combien d’argent vous pourrez tirer de vos adversaires. Votre première tâche à accomplir est d’examiner la texture du flop. Vous devez ensuite essayer de déterminer quels adversaires ont une main complétée ou un tirage à une main qui serait deuxième à la vôtre, en vous basant sur les mises avant le flop.

SURCARTES

Devriez-vous jouer des surcartes, ou non? Plusieurs de vos adversaires vont couramment appeler avec des surcartes. Supposons que vous égalisez avant le flop avec K-J, vous êtes contre trois adversaires, et le flop est 8-6-3 avec des sortes mixes. Que devriez-vous faire si un joueur mise? Devriez-vous égaliser, en espérant que la prochaine carte sera un roi ou un valet – une des six cartes restantes du paquet qui vous donnerait la main gagnante? Ou êtes-vous mieux en vous couchant, et attendre un flop qui va avec votre main? Prendre une bonne décision implique la connaissance de vos adversaires et les mains qu’ils jouent. Ensuite, examinez le flop. Est-ce le type de flop qui aura tendance à frapper un ou plusieurs adversaires? Ou, est-il tellement dispersé que c’est probable qu’aucun des vos adversaires ait une paire? Vous devriez également savoir combien de joueurs sont dans la main. Plus il y a d’adversaires, plus il y a de chances que le flop ait frappé au moins l’un d’eux. Si vous ne savez pas quoi faire, soyez prudent jusqu’à ce que vous ayez assez d’expérience pour être confortable dans ces situations.

FLOPPER UN TIRAGE

Lorsque vous floppez un tirage à la couleur ou à la suite, vous aurez à décider si vous continuez avec votre tirage. Voici comment prendre cette décision. Vous aurez besoin de plusieurs adversaires afin que la grosseur du pot contre-balance les probabilités mathématiques de compléter votre main. Combien en avez-vous besoin? Si vous en affrontez trois ou plus, ça en vaut la peine. Si vous détenez deux grosses cartes, telles que , vous êtes probablement favori contre un seul adversaire peu importe si vous complétez votre main. Aussi, vous gagnerez peut-être en faisant une paire sur le tournant ou la rivière. Parfois, deux grosses cartes seront suffisantes pour gagner au dévoilement.

POSSIBILITÉS MULTIPLES

Occasionnellement, vous flopperez une main qui offre une multitude de possibilités. Disons que vous avez et que le flop est . Vous avez floppez la meilleure paire, ainsi qu’un tirage à la suite, et vous avez un potentiel de couleur par derrière. Une main qui a plus d’une façon de gagner est plus forte que chacune des ses caractéristiques individuelles. Votre paire pourrait gagner par elle-même. Vous pourriez améliorer à un triple ou deux paires. Vous pourriez faire une suite sur le tournant ou la rivière, ou une couleur si les deux prochaines cartes sont des cœurs. Voici un autre exemple : vous détenez et le flop est . Les chances sont que vous avez la meilleure main et que vous êtes favori pour gagner même si votre main ne s’améliore pas. Vous pourriez également être chanceux et votre main pourrait devenir une main de grande qualité. Un valet vous donne deux paires, un ace vous donne trois as et n’importe quel trèfle fait la meilleure couleur. Avec une telle main, vous voulez de l’action. Faites grossir le pot en misant ou en relançant. Et si vous pensez qu’un de vos adversaires va miser, vous pouvez essayer de passer-relancer.

SIX CONSEILS POUR UN JEU GAGNANT SUR LE FLOP

Voici six conseils qui vous aideront à jouer le flop avec succès :

  1. Si le flop ne complète pas votre main, vous aurez à la jeter la plupart du temps. Le flop défini votre main.
  2. Lorsque vous floppez une grosse main, donnez la chance à vos adversaires de faire une main qui sera deuxième, mais essayer de ne pas leurs donner une carte gratuite qui pourrait vous battre.
  3. Si vous êtes nouveau au Hold’em, soyez prudent. Ça coûte moins cher.
  4. Lorsque vous avez une main avec des possibilités multiples, jouez la rapidement. Elle a une valeur qui excède chacune de ses caractéristiques.
  5. Sélectionnez bien les mains que vous allez jouer autant avant le flop que sur le flop, mais soyez agressifs lorsque vous avez une mains qui le mérite.
  6. Si vous floppez un tirage, continuez tant que le pot offre un plus grand retour que la cote de compléter votre main.

JEU SUR LE TOURNANT

Certains experts du poker ont suggéré que le tournant se joue tout seul. Bien que vous ne pouvez pas jouer le tournant sur le pilote automatique, vous ne devriez pas vous retrouver dans le pétrin à moins que vous ayez fait l’erreur de voir le tournant lorsque ce n’était pas justifié. Si tel est le cas, vous jeter probablement votre argent dans une mauvaise situation. La plupart du temps, vous ne verrez même pas le tournant. Vous aurez couché la majorité de vos mains avant le flop, et jeté d’autres lorsque vous aurez vu que le flop n’allait pas avec votre main. S’il n’y a pas de bonnes raisons d’être dans le pot sur le tournant, vous devriez vous être couché. Il est très facile de dissiper votre fond une mise à la fois. C’est exactement ce que font le joueurs faibles, appelant une mise et ensuite une autre. Bien que appeler une seule mise peut être insignifiant, collectivement, cela peut vous casser. Si vous vous êtes rendus au tournant, vous devriez avoir une bonne main, une main qui promet, ou une raison de croire qu’un bluff peut rapporter le pot.

Quoi faire si vous vous améliorez? Votre main peut s’améliorer de deux façon, La première, et meilleure, survient lorsque la carte du tournant aide votre main. Mais vous pouvez également profiter si vous aviez une bonne main avant le tournant et – bien qu’il n’améliore pas votre main – il n’améliore pas les mains de vos adversaires non plus. Si vous avez les deux meilleures paires sur le tournant et qu’un adversaire mise, vous devriez habituellement relancer. Si vous êtes dans une position tardive et qu’aucun de vos adversaires n’a agit, allez-y et misez. Si vous êtes dans un position hâtive, passer avec l’intention de relancer si vous êtes assez certain qu’un de vos adversaires va miser. Si vous croyez que vos adversaires vont peut-être passer aussi, oubliez la passe-relance et misez. Si vous avez la meilleure main, le fait de miser ajoute de l’argent dans le pot et fait payer quiconque veut tirer contre vous. Mais ce n’est pas un stratégie sans risques. Si votre adversaire a fait un set ou a tourné une suite, vous pouvez compter sur le fait d’être relancé ou re-relancé.

Et lorsque vous ne l’avez pas? C’est malheureux, mais vrai : La plupart du temps, la carte sur le tournant ne vous aide pas. Qu’est-ce qu’un joueur peut faire? Si vous avez une bilatérale ou un tirage à la couleur, et que vous êtes contre deux adversaires ou plus, appelez toute mise sur le tournant. Par contre, si le tableau a une paire, et qu’il y a une mise et une relance devant vous, faîtes attention. Vous êtes peut-être devant une main pleine. Si vous l’êtes, vous tirer mort. Vous pourriez être devant un set ou deux paires. Encore un fois, la connaissance de vos adversaires vous aidera à déterminer ce qu’ils pourraient détenir. Si vous êtes contre quelqu’un qui ne relance jamais un tableau assorti sans qu’il puisse battre une couleur, jetez votre main. Si le tournant ne vous a pas aidé et qu’il y a une mise devant vous, non seulement le coût a été rehaussé, mais le nombre de tournées d’enchère futures a diminué. Vous avez moins d’opportunités de punir vos adversaires si vous complétez votre main. De plus, plusieurs d’entre eux vont probablement se coucher sur le tournant aussi, vous laissant avec moins d’adversaires à punir, si vous deviez être chanceux sur la rivière.

DEVRIEZ-VOUS CONTINUER AVEC VOTRE TIRAGE ?

Flopper une quatre couleur ou une bilatérale est une situation courante. Si c’est relativement peu coûteux, vous resterez invariablement pour la carte de tournant – en particulier lorsque vous êtes certain que votre main sera la meilleure si vous la complétez. Mais, la majeure partie du temps, la carte de tournant sera une brique. Après tout, si vous avez floppez une quatre couleur, il n’y a seulement que neuf cartes restantes de votre sorte dans le paquet. Même si vous ne complétez pas votre suite ou couleur sur le tournant, c’est habituellement profitable de voir la carte de rivière dans l’espoir que vous serez sauvés et que vous pourrez récolter les profits. Devriez-vous check-relancer ou miser? Supposez que vous aviez , floppé une bilatérale lorsque est apparu sur le tableau, et avez fait votre main lorsqu’un 8 est apparu sur le tournant. Si vous êtes vraiment chanceux, un de vos adversaires a ou et a fait une suite plus petite. Vous aimeriez voir cela, puisqu’il serait mort.

Si vous essayez de check-relancer et vos adversaires passent derrière vous, vous avez perdu de l’argent. Devriez-vous miser, en espérant de mettre plus d’argent dans le pot? Ou, êtes-vous mieux de check-relancer et essayer pour un plus grand retour, considérant que, vous ne pourrez pas mettre aucun argent dans le pot du tout si vos adversaires passent également? Il est temps de mettre votre chapeau de Sherlock Holmes et de vous transformer en détective en reconstruisant le déroulement de la main. Y a-t-il eu beaucoup d’action avant le flop, suggérant que vos adversaires ont de grosses mains ou grosses paires? Ont-ils relancé sur le flop, suggérant qu’ils ont tenté de forcer les tirages à se coucher? Ou est-ce qu’ils ont seulement passer et égalisé, suggérant qu’ils avaient également des tirages, qu’ils ont complétés maintenant, mais des plus faibles que le vôtre? Un adversaire tenant une seule grosse paire pourrait également passer, puisqu’il y a des possibilités de suite sur le tournant. Si vous pensez que c’est le cas, vous êtes bien mieux d’y aller avec une mise, puisqu’il peut appeler, mais jeter sa main s’il mise et que vous relancez.

Si votre adversaire était également sur un tirage, vous pourriez vouloir checker, espérant qu’il essayera de voler le pot en bluffant. Une autre possibilité est qu’il ait fait une suite plus petite que la vôtre et misera d’une position tardive. Si c’est le cas, vous pouvez relancer avec l’assurance qu’il ne couchera pas sa main – même s’il suspecte que vous ayez la suite noix. C’est une situation dans laquelle se rappeler du déroulement de la main est plus important que savoir les tendances de vos adversaires. Si vous pouvez déduire quel genre de main – ou de mains – vos adversaires sont susceptibles de détenir, vous pouvez décider si il est mieux de miser ou d’essayer de passer-relancer. Rappelez-vous, à moins que vous pensiez que votre adversaire misera et appellera votre relance, miser est l‘option préférable.

LE BLUFF SUR LE TOURNANT

Supposez que vous ayez relancé avec avant le flop, puis misé contre deux adversaires lorsque le flop était . Vous ne suspectez aucune bonne main, et vous savez que vos adversaires sont assez solides pour se coucher lorsque ils pensent qu’ils sont battus. Puisque vos adversaires doivent considérer la possibilité que vous détenez une surpaire ou un valet avec un bon acolyte, il sera difficile pour eux d’égaliser avec n’importe quoi de moins qu’une main comme . Naturellement, si vos adversaires sont des stations d’appel, ils appelleront avec presque n’importe quoi et vous devrez devenir assez bon pour savoir leurs habitudes, de sorte que vous n’essayiez pas de bluffer quelqu’un qui ne couche jamais une main. Un bon joueur comprendra également que vous pourriez miser une main comme . Mais il pourra ne pas appeler même si il détient une main comme , puisqu’il ne pourra pas être certain de ce que vous avez et pourrait être battu s’il se trompe à propos de votre bluff. Votre mise peut faire coucher un adversaire avec la meilleure main. Même s’il appelle, la rivière pourrait apporter un as ou un roi et vous gagner le pot. Mais, si vous misez et êtes relancés, jetez votre main. Certainement, quelqu’un pourrait essayer de vous déjouer, mais cela n’arrive pas assez fréquemment pour s’inquiéter de cela, en particulier dans des parties de limites basses. La majeure partie du temps, vous serez battus lorsque vous êtes relancés dans cette situation.

DEVRIEZ-VOUS BLUFFER SUR LE TOURNANT?

Savoir quand tenter un bluff sur le tournant est une décision difficile. Ces cinq conseils peuvent vous aider à décider.

1. Ne bluffez pas les joueurs mauvais. Pour battre un joueur mauvais, vous allez simplement devoir dévoiler la meilleure main.

2. Connaissez votre adversaire. Jettera-t-il une main, appellera-t-il « … pour vous garder honnête? »

3. Pensez-vous que votre adversaire a un tirage, et couchera-t-il sa main s’il ne s’améliore pas sur le tournant?

4. Combien d’argent est dans le pot? Plus le pot est gros, plus il est probable que quelqu’un égalisera simplement à cause de la taille du pot. La plupart des joueurs abandonneront un petit pot plus facilement qu’un gros.

5. Passez en revue mentalement le déroulement de la main. Vos habitudes de mises ou de relances font-ils croire à un bon joueur que vous avez une grosse main? S’il ne croit pas que vous tenez une main bien meilleure, ne bluffez pas.

SEPT CONSEILS DU TONNERRE POUR AMÉLIORER VOTRE JEU SUR LE TOURNANT

Bien qu’il ne soit pas aussi difficile de jouer le tournant que le flop, voici quelques conseils pour les décisions critiques auxquelles vous ferez face.

  1. Relancez lorsque vous avez les deux paires supérieures sur le tournant, à moins que le tableau soit assorti ou autrement menaçant.
  2. Si vous avez une bilatérale ou une quatre-couleur avec deux adversaires ou plus, égalisez toute mise sur le tournant. Cependant, si le tableau est coordonné et il y a une mise et une relance devant vous, soyez prudent. Vous pourriez faire face à une main pleine.
  3. Misez, ou passez (avec l’intention de relancer), lorsque vous êtes sûr que vous avez la meilleure main. Faîtes payer les adversaires qui sont sur un tirage.
  4. Si vous détenez un tirage, vous devriez essayer de compléter votre main aussi économiquement comme possible.
  5. Si vous avez une main avec laquelle vous appelleriez, miser – plutôt que d’appeler – est une stratégie supérieure si vous pensez qu’il y a une chance que votre mise fera coucher votre adversaire.
  6. Soyez alerte pour un nouveau tirage sur le tournant. Il pourrait vous permettre de continuer de jouer une main que vous auriez autrement couchée.
  7. « Devrais-je passer-relancer ou miser? » Cette question revient fréquemment. À moins que vous pensiez que votre adversaire misera et appellera votre relance, vous devriez miser vous-même.

LE JEU SUR LA RIVIÈRE

Si vous êtes toujours dans la main avant cette carte de rivière, vous devriez avoir une main forte, ou un tirage à ce que vous croyez être la meilleure main si vous la complétez. Si vous jouez avec des adversaires prudents, ce qui peut avoir commencé comme une confrontation entre cinq ou six joueurs sera réduit à deux – ou peut-être à trois – une fois que toutes les cartes communes auront été exposées.

VALEUR RÉALISÉE VS VALEUR POTENTIELLE

Avant la dernière carte, beaucoup de considérations stratégiques sont basées sur les chances d’améliorer votre main. Vous pourriez, par exemple, miser une main qui consiste en une paire et une quatre-couleur. Pris ensemble, cette paire et son potentiel pour une couleur, avec la possibilité d’améliorer à deux paires ou un triple, ont rendu ce jeu profitable. Et sa valeur était composée d’une valeur réalisée et potentielle.

Une fois que la carte de rivière est exposée, votre main n’a plus de valeur potentielle. Sa valeur est entièrement réalisée – pour le meilleur ou pour le pire. Si ce tirage ne s’est pas matérialisé, vous vous retrouvez avec une paire, et cela peut ne pas être assez pour gagner le pot. De plus, votre pensée stratégique doit également changer. Vous n’avez plus de potentiel sur lequel baser vos décisions.

QUE DEVRAIS-JE FAIRE QUAND JE COMPLÈTE MON TIRAGE?

Beaucoup de débutants au Hold’em checkent automatiquement une bonne couleur d’une position hâtive, espérant passer-relancer, embusquant de ce fait leurs adversaires pour un mise additionnel. D’autres misent toujours. Ce sont deux stratégies très différentes. Laquelle est correcte? Règle générale sur le check-relancer- voici la première règle générale sur le check-relancer: Faites-le lorsque vous croyez que vous aurez la meilleure main la plupart du temps que vous serez appelés. La seconde règle générale sur le passer-relancer est que vous devez être assez certains que votre adversaire misera si vous checkez. Ce n’est pas plaisant de checker une grosse main et voir vos adversaires checker derrière vous, particulièrement lorsque vous savez qu’ils auraient appelé si vous aviez misé. Si vous n’êtes pas certains que vous détiendrez la meilleure main si vous êtes appelés, ou si vous n’êtes pas sûr qu’un de vos adversaires misera si vous checkez, ne check-relancez pas.

PAIRE SUPÉRIEURE SUR LA RIVIÈRE

Un éternel dilemme est quoi faire quand vous détenez la paire supérieure contre un ou deux adversaires et que toutes les cartes ont été données. Vous devez alors choisir entre passer ou miser, ou si votre adversaire agit en premier, d’appeler, de vous coucher, ou de relancer. Si vous êtes observateur, vous aurez noté que certains adversaires miseront presque toujours une paire supérieure sur la rivière, à moins qu’il y ait menace d’une couleur ou suite. D’autres, misent rarement une paire, même lorsque le tableau n’est pas menaçant. La plupart, cependant, tombent quelque part dans le milieu. C’est une question de jugement. Il n’y a aucune formule magique pour vous aider à déterminer la meilleure ligne de conduite, mais il y a certaines choses que vous pouvez faire pour éclaircir votre décision.

Supposons que vous êtes le premier à parler et relancez avant le flop avec . Deux adversaires appellent. Vous misez sur le flop et le tournant. À ce moment, le tableau est non-assorti. Toutes les cartes ont été données, personne ne s’est couché, et c’est votre tour d’agir. Devriez-vous miser ou checker? Vous battrez n’importe quelle paire, mais perdrez contre n’importe quelle deux paires. À moins qu’un de vos adversaires détenait une paire de neuf et ait fait un set sur la rivière, vous pouvez probablement écarter l’idée qu’il y a un set contre vous.

Si un de vos adversaires avait floppé ou tourné un triple, il aurait relancé sur le tournant – lorsque les limites ont doublé. Votre véritable inquiétude, bien sûr, est si l’un de vos adversaires détient deux paires. Si un adversaire détenait , il aurait probablement relancé avant le flop, égalisé sur le flop, et aurait probablement relancé votre mise sur le tournant. Un adversaire détenant , , , ou aurait probablement relancé sur le tournant. Si vos adversaires relanceraient avec n’importe quelle deux paires et appelleraient avec des mains moins fortes, telles que ou , vous voulez miser. S’ils avaient fait deux paires sur le tournant, c’est à ce moment qu’ils auraient relancé. À moins qu’ils détiennent , , , ou , votre mise sur la rivière sera appelé et vous gagnerez. Imaginez maintenant le même scénario mais cette fois, votre adversaire est premier à parler.

S’il mise, est-ce que vous devriez vous coucher, appeler, ou relancer, et s’il checke, devriez-vous miser? Si votre adversaire est très agressif et tend à jouer avec trop de force des mains faibles, vous pouvez relancer si vous soupçonnez qu’il mise une main plus faible que la vôtre. S’il est un joueur serré, appelez seulement sa mise. S’il est une vraie roche qui bluffe rarement, voir jamais, et qu’il mise sur la rivière, jetez n’importe quoi de plus faible que la paire supérieure avec un très bon acolyte. La clé, naturellement, est de connaître vos adversaires et leurs tendances. Détenir la paire supérieure sur la rivière est une situation très courante, et il est important que vous appreniez à bien la jouer.

LORSQUE LE POT DEVIENT GROS

Les pots deviennent parfois très gros, en particulier quand il y a eu une relance avant le flop. Ceci peut lier un bon nombre de joueurs au pot, et si le flop donne un tirage à la couleur ou à la suite à vos adversaires, vous pouvez être certain qu’ils seront là à la fin. Si les cartes de suites ou de couleurs ne tombent pas, un mise éliminera habituellement tous les adversaires qui tiraient. Souvent, il n’y a seulement que deux ou trois adversaires contestant un gros pot sur la rivière. Vous pourriez être impliqué avec la deuxième paire, ou peut-être la paire supérieure avec un acolyte marginal, et votre adversaire mise. Vous détenez une main que vous jetteriez si le pot était petit, mais avec tout cet argent au centre de la table, que devriez-vous faire?

Supposons que vous jouiez dans un jeu de Hold’em 3$-6$ et le pot est 90$ avant que vous atteigniez la rivière. Si votre adversaire mise, le pot contient maintenant 96$, et il vous offre 16-contre-1 sur votre argent. Si vous appelez et êtes battus, le coût est seulement de 6$ additionnel. Si vous jetez votre main et votre adversaire bluffait, vous avez fait une erreur de 96$. La réponse doit être évidente. Si vous pensez que ceci pourrait être une situation dans laquelle votre adversaire blufferait plus d’une fois sur 16, allez-y et appelez.

Si vous êtes sûr que votre adversaire ne blufferait jamais, alors vous pouvez confortablement jeter votre main. Vous êtes toujours mieux de commettre une petite erreur en appelant avec une main perdante qu’une erreur catastrophique en couchant la main gagnante. Dans la situation citée ci-dessus, même si votre adversaire bluffait seulement une fois dans 10, vous êtes bien mieux d’appeler que de vous coucher. Si vous deviez appeler 10 fois, vous perdriez 6$ à neuf occasions, pour une perte de 54$. À la 10ème occasion, vous gagneriez un pot de 96$, pour un bénéfice net de 42$. Si vous divisez ce 42$ de bénéfice par chacune des 10 fois que vous avez appelé, votre décision d’appeler vaut 4.20$ chaque fois que vous la faite – indépendamment de si vous gagnez ce pot en particulier.

Si vous parlez en second et pensez qu’il y a une chance que vous avez la meilleure main, même si vous ne vous considérez pas le favori, vous pourriez relancer si votre adversaire mise. En faisant cela, vous pourriez obliger le troisième adversaire à coucher sa main. Si le premier adversaire misait une main faible en espérant que vous alliez vous coucher, il pourrait maintenant se coucher s’il soupçonne que vous détenez une grosse main. Ce type de jeu ajoute également de la mystification à votre jeu, mais comme tous les jeux trompeurs, vous devez l’employer intelligemment.

CINQ CONSEILS POUR NAVIGUER LA RIVIÈRE

Le jeu sur la rivière peut être complexe. Suivez ces conseils et vous éviterez les problèmes en cours de chemin.

  1. Une fois que la carte de rivière est tournée, votre main n’a plus de valeur potentielle. Sa valeur a été réalisée.
  2. Votre décision de checker ou miser si personne n’a agi, ou de coucher, appeler, relancer, ou re-relancer s’il y a eu de l’action, peut être basée seulement sur la valeur réalisée de votre main.
  3. Lorsque vous faites deux paires, ce sera habituellement la meilleure main. Mais si le tournant ou la rivière apporte une troisième carte assortie, faîtes attention – votre adversaire pourrait avoir fait une couleur.
  4. Lorsque vous êtes en tête-à-tête et le pot est gros, il vaut mieux de se tromper en appelant avec la main la plus faible que de coucher la gagnante.
  5. Sur-appeler exige une main qui est assez forte pour battre les mains qui appelleront normalement.

CINQ CONSEILS POUR GAGNER AU HOLD’EM

Si vous jouez au Hold’em correctement, vous aurez incorporé tous ces conseils à votre jeu.

  1. Jouez peu de mains de la position hâtive. Vous coucherez un bon nombre de mains, mais vous sauverez de l’argent.
  2. La position est critique au Hold’em. Certaines mains que vous coucheriez en position hâtive peuvent être relancées en position tardives.
  3. Le flop vous complète bien ou vous vous couchez: Si le flop n’aide pas votre main, considérez vous coucher, indépendamment de la façon dont votre main pouvait avoir l’air avant le flop.
  4. Plusieurs de vos adversaires joueront A-K aussi fortement qu’une paire d’as ou de rois, mais elle n’est pas aussi forte. A-K est une main à tirage puissante, mais elle a habituellement besoin d’aide sur le flop pour gagner le pot.
  5. Le Hold’em ne fait seulement que ressembler au Stud à sept cartes. En réalité, c’est un jeu très différent dû à l’utilisation de cartes communes, de l’aspect important de la position, et du fait que sur le flop, vous verrez 71%de votre main pour une simple tournée de mise.
Stratégie Poker

L’art du bluff au poker : quelques conseils

Le poker est un jeu très en vogue de nos jours. En dehors des casinos, on peut y jouer entre amis, à la maison ou en famille. Cependant, certaines personnes sont tellement habituées à jouer, qu’il n’est pas facile pour les débutants de leur faire face. Si vous souhaitez vous aussi, vous initier à ce jeu de cartes, ne soyez pas intimidés par vos adversaires ! Même si vous êtes un joueur débutant, il est possible remporter la partie. Il suffit simplement de miser sur le bluff.

Cette pratique vous aide à simuler une combinaison de cartes que vous n’avez pas, afin pousser les autres joueurs à se coucher. Vous souhaitez savoir comment réussir à vous l’approprier ? Lisez la suite de notre analyse, pour dénicher quelques précieux conseils !

C’est quoi le bluff en réalité ?

Avant de rentrer dans le vif du sujet, il est important de savoir à quoi nous faisons référence ! Pour réussir à bluffer vos adversaires, il est nécessaire que vous sachiez ce qu’est le bluff. Beaucoup de personnes pensent qu’il s’agit uniquement de simuler la possession des cartes que l’on n’a pas. Même si ce principe est vrai, il n’en demeure pas moins que le bluff va au-delà du simple fait de simuler ses cartes. Cette pratique peut être considérée sous deux aspects bien distincts :

Le premier consiste à surjouer votre main. Autrement dit, vous devez faire semblant d’avoir la meilleure main de cartes, alors que vous ne l’avez pas. L’objectif ici est de convaincre vos adversaires à déposer le plus vite possible. Les moyens de le faire sont nombreux, aller au tapis (all-in), relancer la mise (raise), etc.

Le second aspect du bluff, quant à lui, consiste à sous-jouer votre main. Encore connue sous le nom de « slow-play », cette stratégie consiste aussi à faire semblant, et ne pas montrer aux joueurs que vous avez une bonne main. Vous vous contentez uniquement de suivre. L’objectif ici est de faire grossir le pot, pour réussir à tromper ou attraper vos adversaires à la fin de la partie.

Toutefois, il est important de faire attention avec ces deux techniques. Nous vous recommandons de les utiliser avec restriction. Si vos adversaires se rendent compte de vos manigances, ils anticiperont tous vos mouvements et ils deviendront simplement inutiles ! Pour réussir à maîtriser le bluff, vous pouvez commencer par vous entraîner en ligne. De nombreux casinos sur la toile proposent le poker gratuit. Pour les trouver, vous pouvez par exemple sur les plateformes comme il y en a beaucoup. Ainsi, vous pourrez vous entraîner sans dépenser un sou.

L’art du bluff : comment s’y prendre ?

Réussir le bluff n’est pas une pratique difficile en soi. Pour y arriver, il est important d’avoir les bonnes informations, mais surtout, d’adopter la bonne méthode. Voici quelques idées qui vous aideront à vous positionner, et avoir un avantage sur vos adversaires.

Identifier et choisir sa cible

La première règle à retenir, c’est de ne pas bluffer à l’aveugle. Vous ne devez pas uniquement décider d’utiliser cette technique, pour le plaisir de le faire ! En effet, il est important d’étudier vos adversaires, afin de déterminer lequel serait plus incliné à déposer ses cartes lorsque vous misez. Pour cela, vous devez identifier et différencier ceux qui ont peur de ce qui n’ont pas peur.

La clé du bluff, c’est de bien étudier et de maîtriser le joueur en face de vous, afin d’avoir le maximum d’informations sur lui, pour être sûr qu’il pourra facilement plier. De ce fait, les cibles les plus faciles à atteindre sont :

  • Les joueurs faibles, ceux qui sont passifs, et qui plieront facilement face à une relance ou une mise élevée.
  • Les relanceurs larges. Ce type de joueur n’est impressionné que par les mises très fortes.

Une recommandation toutefois, même si vous n’êtes que débutant, il est plus bénéfique de bluffer un joueur confirmé. En adoptant la bonne méthode, et en maîtrisant votre image, vous réussirez à lui faire croire que vous avez de bonnes mises, ce qui le poussera à plier. Assurez-vous toujours, de choisir un casino réputé pour jouer, pour sécuriser vos investissements et éviter de vous faire arnaquer. Vous ne manquerez pas, par ailleurs, d’y trouver plusieurs variétés de pokers, pour votre plus grand plaisir.

Utiliser des mathématiques pour bluffer ses adversaires

Les mathématiques auxquelles nous faisons référence sont plutôt de base, et elles vous permettront d’avoir une longueur d’avance sur vos adversaires. La plupart des personnes qui débutent dans le poker ne les maîtrisent pas nécessairement, pourtant, elles sont toutes simples. L’une des erreurs que vous pouvez commettre, c’est de faire des petites mises.

N’hésitez pas à miser beaucoup. Ce concept vous semble certes difficile à appréhender, mais il vous aidera à avoir un avantage sur les joueurs en face de vous. A chaque fois qu’un d’eux fait un flop, vous pourrez profiter de l’occasion pour miser dessus. Si besoin est, vous pourrez même relancer des mises sur toutes les mains. Ils seront certainement surpris par le fait que vous ne touchiez que de bonnes cartes !

Faire attention au langage corporel des joueurs

Beaucoup de personnes passent à côté de la chance de réussir de bons bluffs, parce qu’ils ne sont pas assez attentifs à leurs adversaires. Généralement, les joueurs ont tendance à être à l’aise, lorsqu’ils possèdent une bonne mise ou grosse main. Parfois, même les plus confirmés laissent transparaître cette émotion. Il suffit tout simplement d’être observateur et de relever les changements dans la gestuelle corporelle, aussi minime, soient-ils !

Vous remarquerez, par exemple, que certains joueurs qui étaient calmes durant la partie deviennent soudainement plus joviaux. Par contre, s’ils deviennent plutôt calmes, cela peut indiquer une tentative de bluff. Toutefois, il ne s’agit pas ici d’une règle générale, donc elle ne marche pas nécessairement à tous les coups. Mais, dans la plupart des cas, surtout avec les joueurs passifs, ou ceux qui n’ont pas une très grande expérience du poker.

Par ailleurs, une personne qui passe son temps à regarder ses cartes essaie d’en vérifier les couleurs. Une autre qui regarde directement ses jetons après le tir du flop, indique qu’elle se sent en position de force, et pense à miser. Dans chacun de ses deux cas, en examinant leur langage corporel, vous pourrez anticiper, avoir une longueur d’avance et jouer le coup du bluff !

Saisir les opportunités

La réussite de votre simulation passe également par la saisie des opportunités qui se présentent à vous. Pour cela, votre position est décisive pour le coup de bluff. En effet, tout bon joueur de poker sait quel avantage cela représente d’être en fin de parole. Cela vous permet d’avoir une avance sur les autres, parce qu’ils ont eu le temps de se dévoiler et de livrer le maximum d’informations.

Prenons ici l’exemple du squeeze. Il s’agit d’une grosse relance que vous effectuez sur la mise des adversaires passés en début, pour remporter préflop, un pot. En faisant bon usage de cette technique, vous gagnerez des montants substantiels, sans toutefois prendre des risques énormes. Vous gardez ainsi votre meilleure position même si vous êtes suivi, et vous pourrez facilement faire plier vos adversaires, s’ils ne réussissent pas à avoir ou trouver leurs flops. Cette mesure est avantageuse, si vous vous trouvez en face d’un joueur passif. En revanche, face à un relanceur large, passer en début vous sera bénéfique. Dans la plupart des situations, avec ce cas de figure, la première personne à miser est celle qui remporte la mise ou le coup.

Surveiller son langage corporel

Nous avons dit tout à l’heure qu’il est important de garder un œil sur le langage corporel de vos adversaires. Eh, bien, cette astuce est également valable pour vous ! Tout comme vous scrutez leur gestuelle, ils en font de même pour vous. Que vous jouiez en casino face à d’autres joueurs, ou entre amis, un bluff réussi réside aussi sur une bonne maîtrise de soi. Les signaux que vous laissez transparaître sont des indicateurs à vos adversaires, sur la nature de votre main de cartes !

Un regard fuyant, un sourire en coin, une main tremblante, de la sueur qui perle, des pupilles dilatées sont autant de signes qui réussissent à vous trahir. Parfois, la plupart des joueurs ne s’en rendent même pas compte du changement de leur attitude lorsqu’ils sont en possession de bonnes cartes. Toute personne attentive peut déchiffrer ces expressions corporelles, mais très peu savent les dissimuler. C’est pourquoi vous devez apprendre à garder un visage impassible, dénué de toute émotion, quel que soit le cas. Toutefois, il suffit d’un adversaire avisé, pour déchiffrer votre poker face.

Cultiver et utiliser son image

Le plus important au poker, c’est l’image que vous renvoyez. En effet, vos adversaires se baseront sur l’image que vous renvoyez, pour se faire une opinion de la qualité de votre jeu. Votre manière de jouer influence nettement sur leur niveau de main. S’ils ne vous prennent pas au sérieux, les mises peuvent être faibles, tandis que celles-ci peuvent être fortes, s’ils sont convaincus que vous êtes un bon adversaire.

Comprendre et gérer la perception que vous renvoyez est primordial, si vous souhaitez réussir vos bluffs. Par exemple, la manière de miser et votre taux de participation peuvent vous valoir du respect à la table. Les joueurs en face ne pourront pas imaginer que vous répliquiez avec de mauvaises cartes. Cela vous donne ainsi un avantage, et pourquoi pas, la réussite de votre coup de bluff !

Réussir la technique du bluff ou même du semi-bluff n’est pas compliqué en soi, à condition, bien évidemment, de poser des actes réfléchis. Vous devez être sûr de vous, et ne laisser transparaître aucune émotion. En somme, vous devez être crédible aux yeux de vos adversaires et ne pas en faire trop, au risque de vous griller.

Doyle Brunson

L’industrie des casinos en ligne élargit son marche

2020 a été une année pleine de suspense pour le monde des jeux d’argent en ligne. Certaines des tendances importantes étaient une hausse du nombre de joueuses, des programmes d’affiliation, et le nombre de fusions.

De plus, l’augmentation de l’utilisation des appareils mobiles (tels que les tablettes, les smartphones, les montres intelligentes, etc.) a généré une expansion du marché des produits des jeux d’argent en ligne. Les plus jeunes ont également augmenté leurs activités en ligne. Ces changements ont conduit à une augmentation des efforts de marketing pour attirer ces sections potentiellement lucratives de la population et à une adaptation des tactiques à cause de leurs méthodes de paris différentes. Par exemple, plusieurs opérateurs ont commencé à créer des campagnes publicitaires visant spécifiquement les femmes.

En d’autres termes, leurs efforts de marketing ont essayé de donner aux paris une tournure plus délicate et personnelle.
Les paris Daily Fantasy Sports, un type de paris avec un nouvel ensemble de règles et de compétences (en matière de paris de sport en ligne) ont aussi changé le paysage.
Comme vous pouvez le voir, l’année passée était pleine de surprises. Mais l’année est à présent achevée et il est temps de regarder vers l’avenir. Heureusement, les choses s’annoncent bien pour l’industrie des casinos en ligne en 2021 et pour les années à venir. En fait, on s’attend à une croissance significative du marché mondial des jeux d’argent en ligne d’ici 2020. Envie d’en savoir plus ? Lisez notre courte, mais captivante analyse.

Un changement de perception

Plusieurs pays dans le monde utilisent les paris comme principale source de revenus. Mais, la plupart des endroits ont soit déclaré ce passe-temps hors-la-loi ou y ont imposé une règlementation stricte.
Mais récemment, il y a eu de grands changements en matière de régulations des jeux d’argent en ligne. À présent, des parieurs du monde entier peuvent jouer leurs jeux de casino favoris sur des sites où et quand ils le veulent. À cause d’un relâchement des règles des jeux d’argent en ligne, les gouvernements ont pu collecter un important revenu lié aux taxes, qui peut être utilisé au profit de la société.

Comment est-ce possible dites-vous ? La réponse est plus simple que vous ne pensez. Quand les parieurs gagnent, cet argent est soumis à des taxes. Ces taxes sont utilisées par le gouvernement pour financer des projets de société. De plus, les jeux d’argent en ligne ont créé beaucoup d’opportunités d’emploi dans le monde entier. Ces deux facteurs sont en train de donner naissance à un changement progressif (et c’est pour le mieux) de la façon dont l’industrie est perçue.

À quoi pouvons-nous nous attendre en 2021 ?

Grâce à cette chance et à un pur sens des affaires, nous pouvons espérer que l’industrie des jeux d’argent en ligne s’étende de plusieurs façons. Certaines tendances phares à attendre sont : une Croissance Continue de la Popularité des Paris en Ligne.
Les prévisions estiment la croissance de la part de marché du secteur des paris en ligne de l’industrie des jeux d’argent en ligne à environ 45 % sur les trois prochaines années. En d’autres mots, ce secteur dominera tout seul le marché.
Ce secteur est habituellement utilisé pour désigner la catégorie sport, surtout en parlant des Championnats Européens et de la Coupe du Monde FIFA. Mais il n’est pas limité qu’à ces segments. Les courses de lévriers et de chevaux sont aussi des passe-temps populaires des paris en ligne.

Les ordinateurs de bureau supplantent les mobiles en 2021

Le segment des PC est prévu pour dominer le marché, avec presque 70 % du total des parts au cours des quatre prochaines années. Bien qu’il y ait eu une augmentation du nombre de parieurs utilisant des appareils mobiles, le segment des PC continuera de régner simplement parce qu’il est considéré comme étant plus pratique. En d’autres termes, l’écran plus grand procure une meilleure expérience de jeu que son homologue de taille réduite.

Options alternatives de financement

Nous pouvons nous attendre à une hausse dans le secteur des options alternatives de financement l’année prochaine. Il est prouvé que Bitcoin et les autres monnaies virtuelles rendent les jeux d’argent en ligne plus sécurisés, mais aussi plus simples.

Comment choisir le meilleur casino en ligne ?

Jouer en ligne est devenu une véritable tendance. Même les adeptes de jeux de casino ne se rendent plus dans les casinos physiques, mais préfèrent ceux en ligne afin de gagner du temps et pour pouvoir jouer à tout moment. La question qui se pose maintenant est de savoir comment choisir le meilleur casino en ligne ?

Choisir le meilleur casino en ligne : ce qu’il faut savoir

Jouer en ligne est une expérience très intéressante surtout pour ceux qui n’ont pas le temps de se déplacer dans les casinos réels. Toutefois, savoir comment choisir le meilleur casino en ligne constitue un véritable parcours de combattant compte tenu du fait que les sites arnaqueurs sont multiples online ; sans parler des hackers. Heureusement qu’il est possible de trouver un casino digne de ce nom en se basant sur un certain nombre de critères.

Se référer aux recommandations des sites spécialisés dans le domaine

Pour trouver le meilleur casino en ligne, la première étape consiste à s’informer sur des sites spécialisés comme Casino Français Online qui donnent des informations à jour sur l’univers du casino. De nombreux joueurs y donnent également leurs avis sur les différents casinos en ligne les plus prisés. Via ces avis, il est possible d’identifier le casino online le plus fiable et aussi le plus visité comme sur Right Casino.

Ne pas négliger l’e-réputation

La réputation d’un casino en dit également long quant à sa fiabilité. Afin de l’identifier, il n’y a pas d’autres méthodes que de lire les commentaires des joueurs dans les forums. Certains sites réalisent également des enquêtes de satisfaction auprès des joueurs. Les résultats de ces enquêtes indiquent clairement l’e-réputation d’un casino en ligne.
Licence et autorisation : des critères décisifs quant à la fiabilité d’un casino online
Les meilleurs casinos en ligne sont ceux qui possèdent une licence d’exploitation. Il s’agit d’une autorisation délivrée par les pays et qui signifie que le casino en ligne peut y exercer en tant que fournisseur de jeux en ligne. Le nombre de licences obtenues est un gage de fiabilité sachant qu’obtenir cette autorisation est loin d’être simple pour les casinotiers. Certaines licences sont plus difficiles à obtenir que d’autres, car certains pays sont plus exigeants pour la sécurité de ses joueurs.

Les méthodes de paiement

Cet aspect permet également de mesurer le sérieux d’un casino. Il faut noter que le meilleur casino en ligne propose des solutions de paiement sécurisées et accessibles à tous. Parmi lesquelles se retrouvent Skrill, Neteller ou encore Ukash. La possibilité de payer via des cartes bancaires comme Visa et Mastercard sont également proposées par les casinos online sérieux. Ces différentes solutions de paiement sont parmi les plus sécurisées qui existent pour ce qui est de la transaction en ligne.
Outre ces différents critères pour choisir le meilleur casino en ligne comme sur Rigth Casino, il est aussi conseillé de comparer la sélection de jeux entre les casinos. Parmi les classiques d’un casino se retrouvent les cartes à gratter, les machines à sous, la roulette américaine, la roulette européenne et bien d’autres encore. Par ailleurs, certains casinos proposent des bonus de bienvenue intéressants pour tout nouveau joueur.

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Quelles sont les bonnes mains de poker préflop ?

Quand on débute au holdem, le conseil c’est de ne jouer que les bonnes mains de départ : paires d’as, de rois, de dames, de valets, as roi, …
Après tout il faut bien commecer à apprendre la stratégie quelque part, donc jouer les grosses paires et big slick ( As Roi de la même couleur), c’est bien pour débuter.

Mais on s’ennuie vitre si l’on ne déroge pas à cette règle. D’abord, vous allez jouer très peu de mains, et surtout les autres joueurs à table vont vite comprendre votre « manière » de jouer et se coucheront immédiatement dès que vous tendrez deux doigts vers vos jetons pour miser.
Alors, varier, mais comment, où ? Quand ? Petit aperçu des 3 grandes choses à savoir sur la sélection des mains de départ au holdem :

  1. Le kicker et encore le kicker
    Vous n’avez pas de paire ? Regardez la plus haute carte, la seconde… et réfléchissez ! Evidemment, plus hautes sont ces cartes, mieux c’est. Sont-elles de la même couleur ? Encore mieux.
    Qu’on se le dise :
    Une main comme As de coeur et 6 de carreau est à mettre à la poubelle !
    Deux cartes dépareillées et qui ne peuvent être dans la même suite sont carrément mauvaises. Les jouer, c’est possible mais seulement pour un bluff ou car on a beaucoup de profondeur, qu’on marche sur la table ou qu’on ades choses à prouver/montrer. N’est pas Gus Hansen qui veut !
  2. La position et encore la position
    Plus le bouton à droite est proche de vous, plus vous avez intérêt à être armé !
    Je suis au petit blind ? Pas la peine d’essayer d’arracher avec une poubelle, misez quand vous avez un jeu, un vrai, une paire, deux cartes connectées et c’est tout.
    Je suis au gros blind ? Soyez à peine moins lâche.
    Je suis au bouton ? Faites-vous plaisir avec à peu près n’importe quoi si tant est que le premier tour d’enchère ne s’envole pas. Vous pouvez facilement alors prendre le lead sur le coup et prétendre à un meilleur jeu si le flop reste inoffensif.
  3. La profondeur et encore la profondeur
    Un riche ne joue pas comme un pauvre !
    Evidemment, on aime se faire plaisir quand on a les moyens. Ne commettez pas l’erreur de « jouer » au Richard avec une profondeur de tapis qui est la même que le solde de votre compte bancaire. Et puis, si vous êtes pauvre, jouez plutôt au loto qu’au poker, c’est moins addictif et vous saurez à l’avance combien vous perdez.
  4. Le coach poker vidéo en direct
    Un poker coach chez soi c’est possible ! Regardez les vidéos quand vous voulez, apprenez les trucs et stratégies gagnantes au poker et couchez-vous ensuite moins bête que la veille. Votre bankroll vous remercie déjà.
  5. Le tableau et encore le tableau

Voilà un tableau qui est excellent pour les débutants (et pourquoi pas les autres) et qui permet de connaître la force des mains de départ au Hold’Em préflop les unes par rapport aux autres.

(suited : de même couleur / un-suited : couleurs différentes)

Notez que ce tableau est un mélange d’expérience et de probabilités. Je m’explique : il n’existe pas hiérarchie brute de toutes les mains de départ. Si la main A bat B qui bat C qui bat D, ça se trouve, D bat A.
Ce classement a donc été fait sur des tirages aléatoires sur une table de 10 joueurs.
Résultat intéressant, c’est la faiblesse de mains que l’on pensait fortes.
Je pense à  As  10 dépareillés qui ne vaut pas mieux que  4 5 dépareillés !
Moralité : couche ou joue  As 10 comme tu jouerais  4 5 et vice versa.

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